Je suis ravie de vous présenter mon tout premier article de blog, qui s’intitule, CSP : 5 conseils pour mieux le vivre. Vous venez de vous faire licencier ? Une fatalité mais pas une fin en soi. Dans cet article, je vous propose mes 5 conseils afin de vivre plus sereinement votre CSP. Tout d’abord, quelques chiffres, le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) a fait l’objet d’un suivi trimestriel par l’Unédic.
Les résultats publiés en mai 2024, nous montrent qu’en 2023, c’est près de 80 000 personnes qui sont entrées en CSP contre 59 000 durant l’année 2022. Moralité ? Vous n’êtes pas seul !
Un comble pour un psychologue du travail de vivre un CSP ? C’est pourtant bien une expérience que j’ai vécue l’année dernière et qui m’a permis d’ouvrir mon cabinet tant imaginé. Puisqu’après une bonne dizaine d’années, en tant que salariée, dans différentes structures, ma dernière expérience professionnelle se solde par un licenciement économique.

Une annonce brutale, un carton et ma plante sous le bras plus tard (non non ce n’est pas que dans les films), me voilà un vendredi soir face à un choix… Pleurer ou fêter ça ! Non plus sérieusement, adhérer ou non à ce mystérieux contrat de sécurisation professionnelle. Sans rentrer dans les détails, je me décide en quelques jours (avec un jour l’envie et le lendemain plus du tout) pour finalement adhérer à ce contrat.
Les rôles s’inversent, c’est à mon tour d’être accompagnée pour définir mon nouveau projet professionnel.
Vous trouvez tous les renseignements nécessaires sur le site du Service Public. Cette décision est à prendre en fonction de votre situation bien entendu. Alors une fois que vous avez intégré le fonctionnement du CSP (vos droits et vos devoirs) et que vous vous êtes familiarisé avec ses différentes phases, voici 5 conseils pour mieux vivre votre CSP.
1. Prenez le recul nécessaire, pour ne pas prendre les choses personnellement.
Euh, j’ai vraiment écrit ça ?!? Alors comment vous dire le nombre de fois où je me suis dis, « t’aurais pu faire ceci ou faire cela, t’exprimer encore plus fort sur les choses qui n’allaient pas »… C’est du blabla ! Vous n’y êtes pour rien, si votre entreprise a mis la clé sous la porte.
2. Prenez du temps pour vous, car c’est maintenant ou jamais.
Vous pouvez ressentir un contre coup après l’annonce de votre licenciement, d’avoir une baisse de moral, c’est tout à fait normal. Alors oui j’ai pleuré, oui je me suis ennuyée certaines journées. Mais une fois débarrassée de la culpabilité, j’ai aussi pro-fi-té ! La reprise du sport, l’abonnement Netflix rentabilisé (vous n’aurez plus jamais cette impression de payer cet abonnement pour rien). Parce que oui, une fois que votre maison nettoyée du sol au plafond, il faut vraiment passer à autre chose ! Le CSP n’est pas une course. Ce n’est pas le premier qui retrouve un emploi qui gagne, mais c’est celui qui aura pris le temps nécessaire pour faire les choses bien, qui sera récompensé.
3. CSP ou la possibilité de rêver grand, tout est possible.
Vous avez l’opportunité de recommencer à zéro. Nouveau métier (formation) ? Recherche d’emploi ? Vous allez avoir tout le loisir de vous torturer l’esprit, de vous poser les bonnes questions, revoir vos priorités, vos envies… Un travail sur vos compétences vous permettra d’y voir plus clair. Votre conseiller sera là pour vous. Je remercie la mienne si un jour elle lit cet article car parler de son projet au début c’est effrayant. En revanche, il ne sera pas là pour soigner vos insomnies. Ah oui ? Vous dormez bien ? Vous avez de la chance.
4. Organisez vos journées.
Consacrez des créneaux à vos recherches, aux différents travaux que l’on vous demandera de faire. Se créer une routine permet de garder un rythme et d’avoir des objectifs à tenir (à la journée, à la semaine, au mois). Se sentir productif aide à maintenir le moral (les films de Noël aussi peuvent aider).
5. Cherchez du soutien.
Ne restez pas isolés. Activez ou réactivez votre réseau professionnel et personnel est primordial. Parlez de votre situation autour de vous. Vous pouvez vous faire accompagner par un psychologue ou un thérapeute pour vous soutenir dans les moments les plus difficiles. Je serais ravie de vous proposer un accompagnement personnalisé pour mieux vivre votre CSP. Vous pouvez prendre rendez-vous ici.

Pour conclure, le CSP est selon moi, à prendre comme une chance de rebondir suite à un licenciement économique. Mon CSP a pu résonner avec création d’entreprise. Le vôtre pourra se terminer d’une autre manière. Ce dispositif vous y avez le droit, vous ne l’avez pas volé. C’est une opportunité pour vous, de faire un bilan de votre parcours, peu importe la longueur de votre carrière. Prenez ce temps précieux, gardez une attitude positive malgré les coups de mou que vous allez devoir traverser. Cette remise en question sera enrichissante dans votre parcours professionnel. Vous avez tout pour réussir !